30/04/2025 // Pour peut-être, demain, un jour, jamais, tout recommencer.
C’est la fin de cette saison de retour de blessure. Cette saison où je me suis demandé un nombre incalculable de fois, et si ce n’était pas trop tôt ? Mais entre trop tôt et trop tard, il n’y a qu’un pas.
Ce retour de blessure au goût de première année FIS, avec des départs qui semblaient être les premiers d’une vie, des points élevés à baisser à nouveau, et ma première saison FIS sous drapeau français.
Cette saison où j’ai tant entendu des “sois patiente“, ”faut pas t’attendre à de grandes choses, tu reviens de loin”, “laisse-toi le temps”.
Mais comment s’attendre à pas grand chose ? Comment encaisser quand on a tout fait pour revenir ? Comment ne rien espérer quand on a eu tellement mal ? Quand on se souvient de tout ?
On ne le peut pas, tout simplement. On espère secrètement avoir une fin heureuse. Une fin à la hauteur de la destruction physique et mentale. Tout simplement, une fin au goût de soulagement.
Mais la vérité, c’est que la vie n’est que ce qu’elle est, certaines choses arrivent, pas pour le mieux, pas pour le pire, pas parce qu’on le mérite. Juste, elles arrivent, laissant derrière elles des séquelles qui pourraient être à vie, des traumatismes sanglants, une jambe charcutée.
Mais c’est comme ça, on essaye de serrer les dents autant qu’on peut, de s’accrocher à de petites choses, espérant, qu’un jour, tout cela se dissipe.
Maintenant, il est temps de se reposer pour peut-être, demain, un jour, ou jamais tout recommencer.