11/04/2019 // Ma saison est désormais terminée!
Je viens de disputer ma dernière course de la saison à Davos, le moment est donc bien choisi pour tirer un premier bilan.
En début de saison, ça ne fonctionnait pas vraiment dans les disciplines techniques. Du coup, je me suis orienté vers la vitesse, où tout s’est bien mieux mis en place. J’ai donc couru tous les super-G et toutes les descentes de Coupe d’Europe, avec de super résultats à la clé. Des résultats auxquels je ne m’attendais pas.
Évidemment, j’aurais préféré être un peu mieux techniquement, que ce soit en slalom ou en géant. Mais ce n’est qu’en fin de saison que j’ai réussi à retrouver un certain niveau, même si ce n’était pas celui de la saison dernière. Je le regrette un peu car j’aurais pu envisager de meilleurs résultats en combiné : mon niveau actuel aurait tout à fait pu suffire pour remporter un combiné en Coupe d’Europe ou aux Universiades. Reste à savoir pourquoi ça n’a pas fonctionné ; c’était peut-être une question de sensations, ou de neige, je n’arrive aujourd’hui pas encore à me l’expliquer vraiment. Une chose est sûre, je manque de constance en slalom comme en géant ; je passe correctement 5-6 portes, puis je commets une erreur. C’est un point que je dois travailler.
Globalement, ma saison est réussie.
D’abord, j’ai bien progressé dans les disciplines de vitesse en Coupe d’Europe. Ensuite, j’ai pu participer aux Mondiaux juniors et aux Universiades, qui a été une superbe expérience aussi sur le plan émotionnel. Enfin, j’ai atteint un autre objectif, à savoir disputer moins de courses : je n’ai pris que 45 départs, soit un tiers de moins que l’année dernière, où j’en avais 69 au compteur.
Et il ne faut pas oublier que j’ai gardé la santé ; j’ai juste été malade deux fois, mi-novembre et fin décembre. Et surtout, que je ne me suis pas blessé. Une saison sans blessure, ça vaut de l’or. Voilà plusieurs années que j’ai la chance de rester en bonne santé, mais je force peut-être cette chance grâce à une bonne préparation.
Une saison qui a donc été riche en bonnes performances et en émotions, qui m’a permis de découvrir de nouveaux endroits et de prendre beaucoup de plaisir.
Avant de savoir à quoi ressemblera la saison prochaine, il va falloir attendre les sélections. Mais là, je n’ai aucune influence sur les décisions : j’ai fait ce que j’avais à faire, on verra bien ce qui va se passer. Au niveau des courses, je vais très vraisemblablement continuer de miser sur les épreuves de vitesse, en disputant l’intégralité du programme de vitesse en Coupe d’Europe, super-G et descente, mais aussi les combinés. Comme j’ai dépassé l’âge pour participer aux mondiaux juniors et qu’il n’y aura pas d’Universiades la saison prochaine, cela va alléger un peu mon emploi du temps, si bien que je pourrai m’aligner dans certaines courses techniques FIS. Plutôt en géant qu’en slalom car la discipline est plus proche du super-G et que l’intégration d’un entraînement de géant dans une semaine de vitesse est beaucoup plus simple.
L’idéal pour la saison prochaine ? Performer en Coupe d’Europe et obtenir de bons points FIS en géant. Et prendre du plaisir, bien sûr.
Mais j’ai encore un dernier souhait : j’aimerais bien garder mon ski-man. Les choses se sont vraiment bien passées avec lui, il m’a beaucoup apporté grâce à sa vaste expérience et il complète idéalement le travail de l’entraîneur.