27/10/2018 // On approche du début de la saison
Comme prévu, je suis bel et bien allé partager quelques jours avec le groupe vitesse CE. Malheureusement, les précipitations nous ont empêchés de skier comme on l’espérait, il a fallu se contenter d’un jour sur les trois au programme.
Ensuite, j’ai profité du beau temps pour découvrir une région de Suisse que je ne connaissais pas, du moins en conditions estivales: le canton d’Appenzell, pour deux jours de balade dans de très jolis paysages. Ont suivi deux camps de quatre jours. Le premier était consacré à la technique pour reprendre les bases en slalom et en géant. Après un week-end de pause, qui m’a permis d’assister au Rallye du Valais, un sport qui me plaît beaucoup, le second camp était axé sur la vitesse. Là encore, tout s’est bien passé sauf un jour où le vent soufflait trop fort, si bien que nous avons décidé de monter à la Mischabellhütte au-dessus de Saas-Fee – 1600 mètres de dénivellé. Pas évident à 3340 m d’altitude de résister à de violentes rafales de vent… D’ailleurs, on a payé la descente le lendemain, avec des jambes plutôt lourdes.
Ces deux derniers jours, je me suis remis aux virages courts puisque je prévois toujours de commencer la saison en slalom. Là, nous quittons Saas-Fee, ce qui est loin de me déplaire car à la fin, il y avait beaucoup trop de monde sur le glacier, l’attente dans la file au bas de chaque piste était vraiment longue, avec le risque de s’énerver et de perdre sa concentration. Désormais, nous avons devant nous une semaine sans ski, histoire de remettre l’ouvrage sur le métier en condi, avec des tests physiques mercredi à Macolin.
Vendredi, départ pour le domaine de Diavolezza, à côté de St. Moritz, que viennent de quitter les Suisses qui vont courir à Sölden. Il y a beaucoup de neige artificielle, une neige qui tient bien. On va y rester deux fois trois jours pour peaufiner notre préparation. Ensuite, place aux premières courses, les 13 et 14 novembre. Certains sont prêts, d’autres un petit peu moins. Moi, je me mets gentiment en route, mais je me réjouis de la neige artificielle car je suis plus performant sur ce type de revêtement.